mercredi 18 mars 2015

Coude Blues










"Non c'est non" est intégralement en ligne.
D'autres exemples de l'occupation masculine de l'espace ici.
 

14 commentaires:

  1. Dis Julie, tu peux les faire un peu plus gros les dessins ?
    Le blog est top, mais y'a une place perdue blanche énorme de chaque côté, et par contre on peu limite lire les bulles tellement c'est minuscule :(
    Merci :)

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    1. ah flûte je pensais avoir trouvé les bonnes dimensions...bon en même temps sur ce dernier post je me suis un peu lâchée sur l'écriture, d'habitude j'écris en capitales et un peu plus soigneusement. Je vais voir ce que je peux faire ;)

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  2. Merci pour exprimer si bien ce que j'ai vécu tant de fois. Surtout ce sentiment de s'en vouloir à soi-même de ne pas savoir comment sortir de cette situation, d'être au fond complice, si ce n'est coupable, de la situation.
    Et si je parle au passé c'est juste parce que j'ai au fil du temps limité les occasions de vivre ce genre d'épisode, plus désagréable émotionnellement qu'inconfortable physiquement. Et oui, cela signifie que j'ai drastiquement réduit mes possibilités de choix.
    Une petite critique toute fois sur la petitesse de ton écriture que j'arrive à peine à déchiffrer même avec mes lunettes de compétition ;-)
    Encore merci.

    ---
    Pl°°m

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  3. J'adore lire ton blog, et là ça fait écho a une situation très récente. Je suis surtout à vélo, donc j'oublie peu à peu le bus et ces "joies"... mais récemment pneu crevé, itinéraire en bus. Le bus est rempli, je suis pas en forme, j'ai envie de m'asseoir, place libre à côté d'un homme. Alors certes, je suis "plus large que la moyenne" - je sais donc que m'asseoir à côté de quelqu'un-e implique de me ratatiner ET de le/la toucher. En général, les gens font leur part, se ramassent un peu aussi. Mais là, que dal. Je suis complètement écrabouillée et j'en veux au concepteur du bus qui aurait pu au moins s'abstenir de mettre des rebords au fauteuil. En moi-même: "Ok, le gars, il se dit probablement qu'il va quand même pas se bouger pour la grosse".
    La place en face se libère, personne ne la prend, j'en profite - c'est une place seule, je kiffe.
    Plus tard, une jeune fille mince prend place à côté du jeune homme. Eh bien en fait, elle est ratatinée aussi. Vue de face, la situation est bien plus flagrante. Ce n'est pas moi qui débordait vaguement sur sa place avec mon gros popotin, c'est bien lui qui prend ses aises, jambes écartées, bras idem, comme tu le dis "seul sur son canapé", empiétant sur l'autre place et je vois la jeune fille ramassée comme je l'étais, en moins inconfortable mais à peine.
    Comme toi, dialogue intérieur... lui dire quoi? "vous pourriez prendre moins de place svp?"

    ("Non, c'est non", j'adore ! je le lis avec des pauses mais je suis dans la dernière partie :-))

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    1. ah oui tout à fait représentatif comme situation ! D'après mes observations, la corpulence n'est que rarement en cause... merci pour ton commentaire :) et oui ce livre est indispensable !

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  4. Avant, j'étais aussi comme ça : soit je râlais intérieurement sans rien dire/faire (la très grande majorité des fois), soit je m'étalais un peu violemment toujours sans rien dire (pour au final être en contact sans que ça ait l'air de gêner l'autre, alors que moi, si et j'étais dans un guerre psychologique épuisante pour moi vu que ça m'occupait l'esprit tout le trajet). Et puis j'ai lu pas mal de choses sur la communication (dont "Non, c'est non", excellent, mais aussi beaucoup sur la parentalité positive - oui, à première vue, rien à voir, mais en fait, si) et j'ai eu enfin la révélation : c'est moi qui suis gênée, c'est à moi de m'exprimer, parce que ce n'est pas la personne qui est à l'aise qui va penser à moi. Donc maintenant, systématiquement, quand je tombe sur quelqu'un qui s'étale (à 99% des hommes), je le dis : "Bonjour, j'ai besoin de place pour mes jambes". Et jusqu'à présent, je n'ai eu que des retours positifs : l'autre personne se pousse, s'excuse même en général et je passe mon trajet à profiter de mon bouquin plutôt qu'à pester intérieurement.

    Par contre, c'est tellement à l'encontre de toute mon éducation que j'ai vraiment dû me faire violence au début. Maintenant, au bout de 2 ans de pratique dans les transports parisiens, ça vient beaucoup plus facilement.

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  5. Bonjour Julie,
    J'ai eu l'impression de lire la transcription de mes nombreux dialogues intérieurs. Quant à la bataille rangée de l'accoudoir, elle est toujours source de frustration. S'en vouloir de se laisser faire ou regretter de s'abaisser à leur niveau.
    Merci pour ce moment de vécu universel et pour la recommandation du l'ouvrage que je ne connaissais pas.
    Félicitations pour ce blog qui traite tous les sujets avec humour et finesse.
    Céline

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  6. Je me reconnais pas mal dans ce post. Dès qu'un gars est assis à côté de moi et écarte les jambes, j'écarte les miennes petit à petit jusqu'à être comme lui. En général aussi je multiplie les mouvements amples (enlever mon manteau, déplacer mon sac) pour faire comprendre que j'ai besoin d'espace (même quand c'est des femmes qui me collent trop d'ailleurs). Je me demande ce que donnerait une conversation explicite. J'ai des doutes sur ses vertus...

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  7. Merci ! :) oui on est bien nombreusEs à vivre ce type de situation. Mais je reste convaincuE des vertus du dialogue et de l'auto-défense verbale (que je n'ai pas su appliquer cette fois-ci...). Comme en témoigne Beringh, ça fonctionne la plupart du temps et c'est beaucoup plus agréable pour tout le monde ! Mais il nous faut l'apprendre, car en général on n'a pas été éduquéEs à exprimer simplement nos besoins et nos émotions...

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  8. Salut à touTEs.
    Beringh dit avoir lu pas mal de bouquin sur la communication.
    Dans le même esprit, pourrait-elle donner quelques indications bibliographiques de ces bouquins. D'avance merci pour le partage.
    moustache91

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  9. C'est tellement ça ! Ils m'énervent ces gens qui prennent toute la place, et comme toi, je déteste toucher quelqu'un que je ne connais pas, et généralement, toutes ces personnes n'ont aucun souci à toucher les autres du coup c'est pas gagné.

    Mais le pire du pire, c'est quand tu prends l'avion et que tu es dans le siège du milieu. Tes voisins de droite et de gauche ont chacun deux accoudoirs et toi tu te retrouves sans accoudoir. Je trouve ça tellement irrespectueux !! C'est ce qui m'énerve le plus, et d'ailleurs je me rends bien compte qu'il faut que je le dise, car je m'énerve toute seule dans ma tête, au final ça me stresse et ça m'angoisse, donc il faut vraiment que je le dise.

    Et en effet, on n'a pas à s'excuser ! C'est vrai qu'on a l'habitude de commencer ce genre de propos par "pardon", "désolé.e" ou "excusez-moi", mais on ne devrait pas avoir à le faire...

    Il est cool ce blog didonc :D

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    1. merci Mika :) je ne prends pas souvent l'avion mais j'imagine que ça doit être encore plus pénible...

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  10. J'ai l'habitude de prendre les transports en commun et ce genre de comportement est monnaie-courant. Les gens ont trop tendance à se croire chez eux n'importe ou, il y en a beaucoup qui s'étalent et mettent leurs pieds dégueulasses sur les sièges malgré l'interdiction et lorsque l'on leur fait la remarque, ils trouvent l'excuse du "tout le monde le fait".

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