mardi 26 juin 2018

Le covoit' déraille







Ce billet m'a été inspiré en partie par l'article d'Aude, "Covoiturage : bienvenue dans un capitalisme de crevards". J'y ai reconnu mon expérience, et ça m'a convaincue de l'intérêt de cette petite BD.



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33 commentaires:

  1. Le car est pour toi ! Je déteste le covoiturage, mais n'ai pas les moyens pour le train. Je voyage donc maintenant en car. Tous les avantages du covoiturage sans les inconvénients (que tu as très bien décrit) et en plus, y'a des prises et du wifi. Donc oui, c'est plus long que le train, mais tu branches ta tablette/ordi portable et tu rattrapes ton retard dans les films/séries du moment :)

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    1. Eh non car quand on est malade dans les transports le car est une horreur comparé au train et comme c'est plus long comme vous le dites eh bien ça devient deux fois plus l'horreur ! Elle dit dans la BD qu'elle est malade en voiture donc elle doit aussi être malade en car.

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  2. mh bonjour. Première fois que je visite ton blog je crois. Je tiens à dire que je ne suis pas tout à fait d'accord sur tout ce que tu avances en matière de covoiturage. Peut être que tu as rencontré de mauvaises expériences, ça peut arriver. Ma petite soeur une fois a voyagé avec un type qui roulait à 160 et a imposé des prières en haut parleur sur tout le trajet. Pas super...
    En tant que covoitureuse et conductrice par contre, je ne me reconnais pas du tout dans le portrait que tu dresses des conducteurs (peyt être parce que je suis une nana haha). Donc oui, je suis une meuf, je fais du covoiturage depuis quelques mois, et pour moi, le but c'est que TOUT LE MONDE passe un bon trajet. J'avoue qu'en général j'ai grannd maximum 3 passagers, je préfère que tout le monde ait assez d'espace. Enfin autant que possible dans ma petite voiture. Si je sais que le trajet va être inconfortable par manque de place, je préviens toujours dans l'annonce qu'il faut voyager léger ou bien choisir une autre voiture par exemple.. Je suis peut être un cas à part, mais je fais tout pour que les gens soient à l'aise : j'annonce d'emblée que je m'arrêterais dès que quelqu'un le demande, que si il fait froid je diminuerais la clim et vice versa, et que si ma musique rétro ne plaît pas, ou quelqu'un veut dormir, je peux la baisser voir l'arrêter. Je suis aussi honnête : si la circulation est dense et que je dois me concentrer, j'explique à mon passager que je ne peux pas soutenir une discussion, pas de malaise à dire ce qu'il se passe tant que c'est respectueux je trouve..J'essaie de faire en sorte d'être arrangeante en allant chercher quand j'ai le temps les gens chez eux ou en les déposant dans des endroits convenus à l'avance. J'accepte aussi les animaux tant qu'ils ne salissent pas ma voiture.. j'ai covoiturés pleins de chats =D...J'avoue que je sélectionne aussi mes passagers sur leur commentaire, en choisissant des gens qui m'inspirent confiance mais comme tout le monde je suppose... et pour ce qui est de la conduite, je suis bien plus prudente quand j'ai des passagers que seule.
    Enfin, moi aussi je préfère le train, mais il ne va pas partout tout le temps et surtout c'est de plus en plus cher, ça reste pour les week ends.. et si je soutiens les cheminots je ne supporte plus vraiment d'être prise en otage et de devoir utiliser ma voiture plus que nécessaire en ce moment...
    Ah oui, il m'arrive aussi de prendre des auto-stoppeurs, même seule.. certains diront que je suis tarée. Perso, j'essai de retrouver foi en l'humanité et je rend la pareille pour les fois où des personnes bienveillantes m'ont dépanné. Voilà pour mon expé... bisous !

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    1. Je partage complètement ton avis LN ! Etant moi-même covoitureuse conductrice & passagère occasionnelle, j'ai fais de chouette rencontres dans les 2 cas. Et je ne me suis jamais sentie obligée de soutenir une conversation, alors que je déteste parler de banalités avec des inconnus.
      Après, j'adore aussi les trains <3 comme toi !

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    2. D'accord avec presque tout sauf le terme otage

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    3. Merci pour ton commentaire LN ! Bien sûr que mon billet ne reflète pas TOUS-TES les conducteurs-trices, ni tous les passagèr-es ! Seulement les expériences négatives existent aussi, et plus le covoiturage se généralise, se commercialise, plus c'est un risque de le voir se déshumaniser... J'espère tomber sur toi la prochaine fois que je ferai du covoiturage :)

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    4. Comme Clo je ne crois pas que le terme "otage" soit approprié à une situation de grève ;) ça entraîne des désagréments, certes, mais personne n'est "pris en otage"...

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  3. Je suis complètement d'accord sur le fait que le train c'est mieux que le co-voit', je suis aussi quelqu'un qui adore le train, les gares (avant que les grandes deviennent un centre commercial), il y a aussi un coté très reposant (enfin sauf si il y a un groupe bruyant ...). Le train devrait être bien plus accessible, voir avoir le droit à un certain nombre de trajets gratuits par an ! Par contre j'aime aussi le co-voiturage que je prends parceque j'ai pas trop le choix (pas de voiture, pas beaucoup de revenu). Souvent je choisi en fonction du profil, je prend quand je peux une meuf, je me sens mieux. J'ai eu quelques co-voit vraiment super, avec des conversations super intéressantes, je dirais que c'est la moitié des cas. D'autres où j'avais pas envie de parler, je me force pas, de tout façon dans le train je parle à personne, donc ça change rien. Pourquoi se forcer à parler ? Coté écolo, c'est plus écolo que prendre sa voiture seul, c'est sûr, mais beaucoup moins que le train évidement :) Et t'en pense quoi des cars Macron xD ?

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    1. Merci Florent ! il semble que je n'ai vraiment pas eu de chance dans mes expériences de covoiturage ;) mais je vais moi aussi continuer à en faire, comme toi parce que je n'ai pas toujours d'autre solutions. Je ne me force pas non plus à parler, mais je me suis plusieurs fois retrouvé dans des ambiances peu agréables : ce n'est pas du tout la même chose que de ne parler à personne dans un train, de mon point de vue..! Les cars Macron, ben c'est une catastrophe ! ^^

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  4. Un point de vu original et pertinent sur la grève des cheminots. La comparaison avec le covoiturage et son côté très libéral est intéressante. Que ce soit du point de vue de la solidarité ou de l'écologie, le train est bien meilleur que le covoiturage.
    Je fait partie de ces gens qui boycottent la SNCF depuis 10 ans, et qui prônent le covoiturage. Non pas par conviction, mais parce que j'ai connu un train populaire et confortable, et que j'ai galéré pendant toutes mes études supérieures dans des wagons à bestiaux aux prix démentiels. Je rêverai de pouvoir reprendre le train, mais pour moi, ça fait longtemps que ce n'est plus un service public malheureusement...
    Les cheminots auraient dû faire grève il y a 20 ou 15 ans, quand ils sabotaient le service.

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    1. Merci Brousti ! oui en effet, je comprends tout à fait ton point de vue, je comprends qu'en ce sens on prône le covoiturage... C'est clair que le service public n'est plus vraiment à l'ordre du jour malheureusement.

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  5. Je comprends parfaitement !
    Mais à titre informatif, pour toi et tes lectrices, on peut aussi choisir des trajets entre femmes uniquement ! Il y en a moins, mais c'est souvent plus agréables :)

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    1. Merci Alison :) Oui c'est vrai, mais en effet ils sont moins fréquents, et on n'a pas toujours le choix. Et il arrive aussi que l'annonce soit celle d'une conductrice, mais que ce soit en fait son mec, le conducteur. ça m'est arrivé plusieurs fois...

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  6. Je vous rejoins totalement sur le confort du train, ainsi que son utilité et sur votre désolation quant à la progressive disparition des petites lignes et du tarif excessif des billets.

    Cependant, votre bande dessinée présente de nombreux a prioris sur le covoiturage que mon expérience vient contredire, je souhaite donc donner un point de vue différent. Juste pour préciser mon cas, je fais du covoiturage depuis 7 ans, entre une fois par semaine et une fois par mois en moyenne, toujours en tant que passager, je suis un homme, gay (et garder pour moi cette info n'a jamais été un problème en covoit, bien que je comprenne votre inquiétude). Et je continue de prendre le train, et parfois le TGV, parfois même en complément (une partie en train et l'autre en covoit), quand je trouve des tarifs raisonnables.

    En effet, la plupart des covoitureurs font ça pour des raisons économiques. Mais d'expérience, peu prétendent le faire pour des raisons écologiques. Le plus souvent, les conducteurs avancent de front deux raisons, l'économique et le fait de ne pas faire de longs trajets seuls (pour ceux qui parlent).

    Le covoiturage, étant généralement payant, n'est pas un service rendu, mais un service payé. Ca donne le droit au passager, devenu "client" (la terminologie ne me plaît pas vraiment, mais il faut appeler les choses comme elles sont), de refuser de parler s'il ne veut pas le faire, de dormir, d'écouter la musique s'il le veut. Personne n'est obligé de parler. Evidemment, la bienséance veut qu'on prévienne les autres passagers en début de trajet, sur le fait qu'on va rester discret. Là-dessus, le covoiturage n'impose donc rien du tout. Et par expérience, personne ne m'a jamais reproché de me taire lorsque je l'ai fait.

    Concernant les voitures trop petites, il existe sur le site de covoit le plus utilisé des indications là-dessus : le modèle de la voiture (pour savoir si on va avoir assez de place), ainsi qu'une indication "pas plus de 2 personnes à l'arrière" et l'indication des tailles de bagages. On peut toujours, aussi, demander avant le trajet si la voiture a suffisamment de place dans le coffre... Et concernant la conduite risquée, une note anonyme sur la conduite du conducteur permet d'éviter les chauffards. Il a dû m'arriver deux ou trois fois, en sept ans, de tomber sur un mec qui roulait vite (avant la mise en place de l'évaluation de la conduite, ça ne m'est plus arrivé depuis puisque je ne sélectionne pas les conducteurs mal notés).

    Toujours des hommes ? Je crois avoir croisé plus de conductrices que de conducteurs. Et là-dessus aussi, le sexe de la personne est indiqué sur le site. Ainsi que les autres passagers (si on veut éviter d'être la seule fille du covoit). Des racistes ? Vous le verrez généralement dans les notes/commentaires du profil.

    Quant à être déposé n'importe où, c'est à définir avant le trajet. Et les gens, en général, sont très arrangeants (parfois même trop, les conducteurs parfois n'osent pas dire "non" à des gens qui leur demande des points de dépôt loin en centre-ville, par exemple). Vraiment, les trois quarts des covoitureurs acceptent un détour de 5, voire 10 minutes pour être plus arrangeants et déposer à une ligne de bus ou de tram. Et s'ils ne sont pas arrangeants, ils l'indiquent dans leur annonce.

    Sur la plupart des points problématiques que vous soulevez, il suffit donc simplement de... bien choisir son covoit, en allant chercher les informations nécessaires (tout est sur la même page, et si une info manque, un message suffit): horaires, flexibilité du conducteur, sexes du conducteur/des passagers, conduite, taille du véhicule, etc. On peut ne pas aimer le covoiturage, mais il faut être honnête dans la critique qu'on en fait : quand c'est préparé correctement (ce qui ne demande pas d'effort surhumain), ça se passe au moins aussi bien qu'un trajet en train.

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    1. Je suis contente que vous ayez une expérience bien plus positive que la mienne ! Malheureusement, même en étant attentive à tous les points que vous citez, ça n'empêche pas toujours les mauvaises surprises... Ce que je voulais dire dans cette BD, c'est que le covoiturage, c'est aussi ça, et que ça crée de la vulnérabilité et de la dépendance, d'autant plus si ça se généralise et que l'on n'a de moins en moins le choix d'autres modes de transport. ça n'empêche nullement d'en faire, ce n'est pas une mauvaise chose en soi ! Et non, les passagers ou conducteurs racistes (ou autres) ne sont pas toujours "décelables" dans les commentaires. Et il m'est arrivé plusieurs fois de choisir une conductrice femme...et que ce soit son mec qui conduise. C'est assez fréquent ;)

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  7. N'oublie pas qu'en covoiturage, il y a aussi les bonnes surprises.
    Je suis quelqu'un d'anxieux, j'ai souvent tendance à n'envisager que la possibilité des mauvaises surprises. Je me crois objectif, je ne le suis pas.
    A l'expérience, les quelques fois où j'ai pris le covoiturage, c'était mieux que ce que je pensais. Il reste évident que, dépendre d'un inconnu pour un trajet important, ça n'aide pas à se jeter à l'eau.

    J'aime ta bd, je partage tous tes points.
    Pour moi aussi, le 1er argument c'est l'économie de prix.
    Je ne trouve pas le covoiturage plus simple pour organiser un trajet.
    L'option "covoiturage" se fond dans ma règle "aller économique, retour pratique". A l'aller, je vise le moins cher. Au retour, je me laisse une marge plus grande pour la fiabilité et le confort.

    A l'échelle de la société, je m'inquiète de l'importance que prend le covoiturage.
    Le covoiturage comme plan B, ok. En soi je trouve bien le covoiturage, il s'ajoute aux choix de transport.
    Le risque de généralisation du covoiturage reflèterait, pour moi, la précarisation économique des gens. Il devient plus cher d'avoir une voiture personnelle. Et je n'aime pas l'idée de voir les transports publics être moins bon et plus cher. Je vois plus "la destruction" que "l'adaptation" dans ce changement de société.

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    1. Merci Julien :) tout à fait, c'est ce que je voulais dire dans cette petite BD. Bien sûr qu'il y a aussi de bonnes surprises, et des gens très sympas ! :)

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  8. Juste pour info, la même Aude qui a inspiré cette BD méprise royalement les véganes par ailleurs et collabore avec Jocelyne Porcher:
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/UQM-veganisme

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    1. ah zut ! je ne la connais pas, mauvaise surprise... Merci pour l'info ! son article sur le covoiturage reste intéressant. Pour le reste, dommage.

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  9. Vous connaissez covoiturage libre (https://covoiturage-libre.fr/) ?

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    1. Non je ne connaissais pas ! Merci, ça ouvre des alternatives :)

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  10. Hello,
    Pour le coté écolo, le covoiturage n'est pas forcément la bonne option. Tout bêtement parce que cela permet de voyager à des gens qui sinon ne l'auraient pas fait. C'est con mais c'est comme ça ! De plus la voiture génère du CO2 et le train beaucoup moins du fait de l'électricité d'origine nucléaire...
    Il a eu quelques études sur le sujet.
    Pour le train, ce qui nous met dedans ce sont les lignes à grande vitesse qui ne sont pas du tout rentables...
    De fait les cheminots font grève aussi pour le maintien des petites lignes de province, ce qui me parait super important, surtout si le coût du pétrole augmente à moyen terme.

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    1. Merci Antoine. oui je suis d'accord avec toi. Le problème c'est aussi les égalités face à la possibilité de se déplacer, et la fermeture des petites lignes aggrave ces inégalités..

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  11. Je ne comprends pas du tout cette vision du covoiturage, et surtout du conducteur.
    Je suis comme toi je préfère le train, car il me permet de voyager tranquillement et de regarder mes films ou de lire, sans avoir à faire la discussion.
    Mais j’ai eu tellement de profil de conducteurs, des chauffeurs de bus, des profs, des etudiants et j’en passe... Dont des femmes. Pourquoi les réduire à cette vision du conducteur d’extrême droite ? Mon pire fut des voitures ou justement personne ne parlait de tout le trajet (très pesant au final), ou celui dont la climatisation ne fonctionnait plus.
    Je tenais à défendre le covoiturage qui m’a rendu plusieurs fois service pour des trajets de dernière minute, ou difficiles en train.

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    1. Merci pour ton commentaire ! Moi aussi, le covoiturage me rend service. Mon intention n'était pas de réduire tous les conducteurs au profil du dernier (sans conteste le pire), mais de dire que cela existe, qu'il n'est pas toujours possible de l'anticiper, et que le covoiturage peut créer des situations d'inconfort, de vulnérabilité, voire de danger parfois. Il se trouve que j'ai eu beaucoup de mauvaises expériences de covoiturages, et que j'en ai entendu raconter pas mal aussi (de la part de femmes généralement)... Se retrouver dans la voiture d'une personne inconnue, qui est un espace privé et confiné, peut conduire à accentuer certaines inégalités, et c'est un problème dont on ne parle pas tellement il me semble. Mais bien sûr, ça peut aussi se passer très bien :)

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  12. Bonjour, pour moi le covoiturage est purement une question économique et pratique, beaucoup moins cher que le train et plus rapide( dans les trajets qui me concernent). Au début on a un peu peur de passer du temps avec des inconnus, puis finalement ça se passe souvent assez bien. Je voyage également beaucoup en train, car évidemment c'est plus confortable et plus sûr. Je vous propose le site "covoiturage libre" qui n'a pas les tarifs exorbitants du site le plus célèbre (et détenu en partie par la SNCF). Il y a beaucoup moins de trajets parce que moins connu, et offre aussi moins de sécurité, mais on paye la personne de la main à la main et on n'a pas besoin de smartphone, ce qui peut être un avantage.

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    1. Merci Cyril pour l'info ! :) en effet, l'obligation d'avoir un smartphone est un autre problème.

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  13. Point de vue perso : plus eu de bonnes expériences de covoiturage que de mauvaises (en tout une sur un nombre de covoit que je ne compte plus). Et un bilan : j'ai rencontré des gens que je ne croise jamais dans mon entourage : mon meilleur souvenir c'était un covoit avec un ... gendarme ! (enfin réserviste, il tentait de travailler dans l'écologie) Comme quoi les gens sont plus que ce qu'on prête à leur image !
    Si le train c'est plus anonyme et je te rejoins sur la qualité du trajet (je suis très heureux en train à voir le paysage défiler passivement ou en bouquinant tranquillou) je trouve que le covoit m'a fait découvrir des gens très différents dans une situation inconfortable certes mais qui justement fait un peu grandir.
    Bref, comme souvent dans la vie on peut grossir la peur d'un truc pas si énorme.

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  14. La question essentielle est que nous sommes dans une phase du capitalisme où tout doit se monnayer. C'est ce qu'on appelle la marchandisation.

    Le train subit les mêmes impératifs économiques que les autres services publics (qui ne le sont plus depuis pas mal de temps).

    Cependant, ces marchandisations ne sont pas liées aux monstrueux financiers, mais au fait qu' il y a des monceaux de capitaux qui ne trouvent pas où se rentabiliser (d'où l'hypertrophie de l'industrie financière).

    Le capitalisme a besoin de nouveaux marchés pour se reproduire et s'accumuler. Un capital qui stagne et un capital qui se dévalorise Or, le but de l'économie est la valorisation exponentielle du capital. Il n' y a pas de capitalisme à visage humain.

    Nous assistons aujourd'hui à la destruction globale du Vivant sous toutes ses formes pour le but ultime de ce système: l'argent.

    Ceux qui pensent que nous pouvons revenir aux 30 glorieuses, n'ont rien compris à l'économie. D'ailleurs, un exemple avec les taxes douanières aux USA où une boîte comme Harley va délocaliser car cela lui fera perdre de l'argent.

    L' économie aujourd'hui est dépendante d'une division internationale du travail. On ne peut revenir là-dessus.

    Les gains de productivité ont tellement augmenté que pour être compétitif à l'autre bout du monde comme en Chine, il faut faire travailler des hordes de paysans comme esclaves dans les usines prisons. En effet, ce pays ne peut être compétitif vis à vis des pays industrialisés avancés que s'il extrait la plus-value comme les européens au 197me siècle.

    Si la Chine se modernise, elle le fera par l'automatisation et expédiera ses esclaves dans leurs terres avec rien dans les proches.

    Il en va de même pour nos pays où si l'on veut être compétitif nous de vous l' être face aux normes moyennes de productivité.

    Pour ce qui est de la prise d'otage, il faut arrêter avec cela. Une grève n'est pas une prise d'otage. C'est là le discours des prétendues élites pour déconsidérer les grévistes.

    Il faut savour qu'avant les grèves étaient bien plus dures et que ce ne sont sûrmeent pas les syndicats qui ont permis aux ouvriers d'obtenir ce qu'ils on eu.

    Vous n'obtiendrez rien en défilant bien sagement comme Mélenchon.

    Les partis politiques et les syndicats se sont toujours entendus pour casser les grèves dites spontanées de la bas.

    De nos jours, il est de plus en plus difficile de s'opposer à la tyrannie techno-capitaliste.

    Nous sommes dans une phase de régression.

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  15. Tellement juste cette BD sur le covoiturage ! Je m'y reconnais pleinement !

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  16. Sympa, ce blog BD :), merci pour ces publications. Concernant le covoiturage, je le pratique régulièrement depuis plusieurs années à condition que je ne trouve pas de billet de train à bon prix.
    Eh bien je n'ai que des éloges pour ce système qui m'a permis de discuter avec des gens d'horizons très différents. C'est bien simple, je suis incapable de dresser le profil type du covoitureur et je n'ai pas été confronté à une idéologie particulière. Ce que je peux dire, c'est que je n'ai rencontré que des gens sympathiques.
    Concernant le racisme, je suis d'origine maghrébine et je n'ai rien à signaler concernant les prises de contacts avec les conducteurs ou les autres passagers.
    C'est donc marrant d'avoir des ressentis aussi différents pour une même expérience ^^. Il y a peut-être une explication... je voyage entre Paris et le Finistère et les Bretons sont top ;)

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  17. Etant encore assez jeune et riche pour acheter les tickets SNCF après réduction, je n'ai pas eu beaucoup recours au covoiturage pour le moment. Je dois avouer que je redoute un petit peu pour les raisons évoquées dans la BD, même si je vais probablement devoir y passer en vieillissant. A noter qu'il est aussi possible de se faire traquenarder dans un train, bien que ça soit beaucoup plus rare. Moins de promiscuité aide. Il y a une probabilité légèrement plus forte d'avoir un bébé qui pleure dans la rame aussi :p

    Triste d'apprendre la fermeture d'Abbeville-Le Tréport, même si ça ne me surprend guère. Les trains qui y circulaient n'étaient pas *tous* bondés, mais c'est une petite ligne qui pourrait faire du sens vu que l'alternative routière est une nationale infernale en heure de pointe.

    Ceci étant dit, mon opinion n'est pas vraiment assez informée sur le sujet, que ce soit sur les aspects budgétaires ou sociaux (et certainement pas assez pour commenter sur ce qui est arrivé sur cette fameuse ligne). J'ai tout de même le sentiment que le rail est un vrai service public qui devrait être plus largement mis en avant et accessible. Et que le développement des lignes à grande vitesse me semble d'une utilité possiblement contestable.

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  18. Merci pour cette BD ! Elle reflète exactement mon opinion.
    Pour ma part, dans mes trajets réguliers (de type : aller rendre visite à mes parents) j'ai souvent le choix entre prendre le train ou être ramenée chez moi par mon père. Et bien même là je préfère prendre le train. Je ne suis pas malade en voiture, mais je suis très anxieuse, et je passe tout le trajet à m'imaginer de quelle manière on va avoir un accident, c'est vraiment éprouvant. Alors je préfère payer mon train et avoir un trajet beaucoup moins angoissant.
    Cette politique du covoiturage, et de remplacer les trains par des bus me met très en colère. Par exemple je vais souvent à Biscarrosse, où il y a une gare mais plus de train depuis des années. Alors on doit s'arrêter dans une gare plus loin, puis prendre le bus ou demander à quelqu'un de venir nous chercher (la gare la plus proche étant à 40 minutes aller/retour).
    J'ai vraiment le sentiment que cette politique n'a aucun sens... L'entretien des voies, la circulation des trains, génèreraient plus de travail que les bus. Puis avoir une gare fonctionnelle rend la ville attractive (non?), mais visiblement on n'est pas dans une politique de décentralisation. Je trouve ça révoltant. Pour moi le seul aspect négatif du train est le fait qu'il fonctionne majoritairement à l'énergie nucléaire. Mais il n'existe aucune alternative non-polluante, alors pour moi le train reste le meilleur moyen de transport, et je ne comprends pas pourquoi l'état cherche à tous prix à le détruire.

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